Les biostimulants font aujourd’hui partie des leviers essentiels pour accompagner la transition agroécologique. En complément des fertilisants organiques et minéraux, ils permettent d’améliorer l’efficience des cultures, de renforcer leur résilience face aux stress et de soutenir durablement la santé des sols. Mais de quoi parle-t-on exactement ?
Les biostimulants : qu’est-ce que c’est et à quoi servent-ils ?
Les biostimulants sont des substances ou micro-organismes appliqués aux plantes ou aux sols pour stimuler leurs processus naturels. Ils permettent d’améliorer l’absorption des nutriments, la croissance racinaire, la qualité des productions ou la tolérance aux stress abiotiques (sécheresse, chaleur, excès d’eau…).
Contrairement aux fertilisants, ils n’apportent pas directement de nutriments, et contrairement aux produits de protection des plantes, ils n’agissent pas contre les agresseurs extérieurs (maladies, sécheresse, froid, …)
Les différents types de biostimulants
Les biostimulants peuvent être d’origine microbienne ou à base de substances naturelles :
Micro-organismes : bactéries (ex. Bacillus, Azospirillum) ou champignons mycorhiziens qui renforcent la vie du sol et stimulent l’enracinement.
Substances naturelles : extraits d’algues, acides humiques et fulviques, hydrolysats de protéines, extraits végétaux… qui agissent sur la physiologie des plantes (photosynthèse, croissance, résistance au stress).
Cette diversité permet d’adapter les solutions aux besoins spécifiques de chaque culture et de chaque contexte.
Pour quels bénéfices ?
En agriculture biologique comme conventionnelle, les biostimulants apportent des bénéfices concrets :
meilleure valorisation des nutriments disponibles,
développement racinaire renforcé,
cultures plus résistantes aux aléas climatiques,
homogénéité et qualité améliorées des productions.
Ils constituent un outil complémentaire majeur pour accompagner la transition agroécologique, en cohérence avec les objectifs de durabilité et de réduction des intrants portés par les politiques publiques européennes.
Pour les entreprises de fertilisants organiques regroupées au sein d’Afaïa, ils représentent une pierre angulaire de la fertilisation durable, complémentaire à l’économie circulaire des matières organiques.